Exposition
VISAGE
FACE À L’AUTRE
par Mélissa Pelletier
Quand il est question de parler de mon travail, j’éprouve une certaine résistance. Les mots n’arrivent pas à définir mes idées. avoue d’emblée Dale Dunning comme pour mieux laisser la parole aux impressionnantes sculptures qui ont fait sa renommée.
Créer, c’est mon seul talent, lance en riant le sculpteur canadien. Une passion qu’il a développée dès 1965 en s’engageant dans une formation aux beaux-arts à l’Université Mount Allison au Nouveau-Brunswick., pour ensuite poursuivre à la Cranbrook Academy of Art au Michigan. Je me suis pris d’amour pour la sculpture. Quand j’ai terminé mes études, j’ai décidé de continuer dans cette voie, raconte- t-il.
La tête humaine deviendra rapidement un objet de fascination pour l’artiste qui en crée des centaines exclusivement en métal. Petites, énormes, colorées, sombres, délicates, brutes… toujours uniques, toujours évocatrices.
D’où vient mon inspiration? C’est assez mystérieux. Je compare souvent mon art à la musique. Chacun y répond d’une manière toute personnelle. En d’autres mots, je n’ai pas de message.
C’est sûrement ce qui rend les oeuvres de édale Dunning aussi universelles.
Les têtes que je sculpte non pas de sexe, ni de race ou d’identité. tout le monde peut s’y voir comme dans un miroir qui un miroir qui reflète des sentiments et des souvenirs selon l’expérience personnelle.
Extrait de Dale Dunning Face à l’autre in Mixte Magazine, no. 38, p. 181